Vincent Brasse

Porté par une adoration innée pour la musique transmise par son père, Vincent Brasse embrassa les six cordes de sa première guitare à l’âge tendre de seize ans, une liaison qui devait sceller son destin. Cette étreinte musicale ne le quitta jamais par la suite.

Deux ans plus tard, il s’alliait à ses futurs comparses, Laurent et Guylain, les frères Blackburn, pour donner vie à l’éphémère, mais vibrant ensemble Free O’clock. Leur harmonie fut écourtée abruptement en l’an 2000, lorsque le batteur, Nicolas Rochecouste, prit le large pour l’Afrique du Sud, mettant ainsi un terme provisoire à leur mélodieuse épopée.

Après un hiatus poignant de plus de deux années, Vincent Brasse, se murmurant une retraite musicale définitive, trouva son élan revitalisé par les frères Blackburn, rallumant ainsi l’incandescence de sa passion en 2003. Unis dans leur vision, ils donnèrent naissance à l’étoile filante de la scène rock mauricienne : Crossbreed Supersoul.

En cette ère florissante, Vincent tissa les fils mélodiques de tubes inoubliables tels que «Be Mine» et «Didapdap», des hymnes qui, tels des phares, guideront les générations à venir sur les rivages de leur propre expression musicale.

Ses influences sont variées, allant de la pop, du rock à l’électronique. Il admire aussi bien l’art intemporel de Jeff Buckley que les icônes contemporaines comme Radiohead, Coldplay et Muse. Les artistes électros tels que Moderat et Tale of Us ont aussi laissé leur empreinte sur sa musique.

Son affinité grandissante pour les ondes électroniques a conduit Vincent Brasse à des collaborations transcendantes avec des DJs de renom international, dont les prodigieux Animal Picnic et David Grana. En 2019, lors de leur tournée After Life, Tale of Us a intégré «Burning House» de Vincent Brasse, le propulsant ainsi au sommet de la musique électronique contemporaine.